L’avènement du digital autorise de nouvelles pratiques qui réduisent considérablement le temps dédié au prototypage et les coûts liés à ce poste incontournable du processus d’industrialisation.
Aurélien VAUQUELIN, PDG de la start-up Éraclès Technology nous a précisé que « la fabrication additive (ou impression 3D) permet de réaliser des prototypes ou modèles réduits suffisamment aboutis pour les présenter à des clients potentiels. Le modèle achevé se rapproche des caractéristiques mécaniques pour réaliser de vraies pièces et tester leur fonctionnement ». Il utilise, chaque fois que nécessaire, cette technologie, sans même se déplacer de son bureau d’études ! En effet, il transmet par email à un centre de prototypage, son fichier conçu avec un logiciel CAO et reçoit en 3 jours (ou moins en fonction du délai et tarif retenus) son prototype.
Plusieurs centres de prototypage se sont ouverts en France ces 3 dernières années. Leur business modèle est totalement adapté aux besoins des TPE, PME et grandes entreprises. Les entreprises peuvent choisir des prestations à la carte.
Ainsi, les entreprises réservent à l’heure, à la demi-journée ou à la semaine, des logiciels spécifiques à la modélisation, des outils adaptés mais aussi et surtout, des compétences pointues et un regard expert et avisé sur leur embryon d’innovation.
L’Usine IO propose de mettre à disposition ces prestations.
D’autres ateliers , FabLab, centre de prototypage 3D ont été ouverts en France, parfois dans les universités, pôle de compétitivité ou incubateurs.
Ces nouvelles solutions techniques qui s’offrent aux entrepreneurs sont autant de champs des possibles qui s’ouvrent à eux.
Ces usines de prototypage séduisent également les grandes entreprises tel Eurocopter, Safran, Hutchinson qui dépêchent de petites équipes pendant plusieurs jours pour leur permettre de « penser en dehors de la boîte » (to think out of the box) et produire des idées créatives et innovantes qui peuvent ensuite être rapidement testées sur place.